Le Mélèze, un conifère pas comme les autres
Plusieurs noms lui sont attribués; Épinette rouge, Tamarack, Violon, Mélèze.
Assez dur à manquer, le Larix Laricin a une apparence qui lui est propre. Quand le soleil se fait plus rare et que les journées rafraîchissent vers la fin de léquinoxe d’automne, alors que tous les feuillus ont déjà laissé tombé leurs couleurs, le mélèze d’amérique brille de son jaune doré.
Contrastant sur le vert foncé et opaque de ses confrères qui l’entourent, ce conifère originaire d’Amérique du Nord, fait la fierté de la forêt acadienne en prolongeant la couleur avant la période sombre qui se dirige vers le solstice d’hiver.
Un heureux mélange de la forêt Carolinienne et Boréale couvre en majeure partie le Sud de notre grand pays jusqu’aux rocheuses. Cette biosphère est la forêt Acadienne. Une forêt mixte qui abrite plusieurs espèces dont entre autres, le Bouleau jaune, le mélèze, le peuplier faux trembles, l’érable à sucre, le pin…
Avez-vous déjà remarqué ce conifère particulier qui imite les feuillus en se débarrassant de ses épines à l’automne?

Celui qui nous intéresse ici est le Mélèze d’amérique, mysérieux spécimen qui perd ses aiguilles, pourquoi donc? Les conifères en général ont un feuillage persistant, même durant le mois les plus sombre et froid de l’hiver. Un question d’héritage biologique serait en cause.
Pour se protéger des dures températures de l’hémisphère Nord les arbres à aiguilles (ou écailles) ont développés une cire qui recouvre entièrement leur feuillage et qui joue un rôle imperméable. En limitant la transpiration qui a lieu au printemps lorsque le mercure monte mais où l’eau du sol est toujours inaccessible parce qu’encore gelée, les conifères évitent ainsi la sécheresse hivernale.
Le Mélèze pour sa part ne produit pas cette cire et doit donc imiter les feuillus en se débarrassant de ses aiguilles. Ce qui lui donne également l’occasion de briller d’une vert pâle et très lumineux au printemps. Il produit d’ailleurs de très jolies fleurs rougeâtre qui deviennent de toutes petites cocottes lorsqu’elles sèchent.
C’est un excellent bois d’oeuvre puisque assez dense, à l’époque en acadie, son bois servait à la fabrication de violons puisque accessible et maléable. Le mélèze servait aussi aux autochtones dans la fabrication de canoë et de raquettes. Il tient d’ailleurs son nom anglais (Tamarack) de la déformation du mot Takmahak qui se traduit par; le bois avec lequel on fait la raquettes à neige.
Son huile essentielle extraite de son feuillage peut nous être précieuse dans le traitement de la pneumonie et de la bronchite.
Dans un baume ses propriétés aident a calmer les douleurs musculaires et articulaires.
Une beauté naturelle en abondance avec des propriétés fort utiles.
Selon la légende il serait l’arbre préféré des fées et des elfes pour son parfum